J'étais resté sur deux romans d'Olga Tokarczuk. L'un m'avait beaucoup plu (le mal titré, Dieu, le temps les anges et les hommes) et l'autre moins (sur les ossements des morts)

Je me suis donc lancé dans une troisième lecture pour essayer de voir quelle était la chair réelle de cette auteur. (prix Nobel de littérature, tout de même)

Je ne peux même pas essayer donner un avis final sur cet ouvrage puisque je ne l'ai pas terminé. arrêté en cours de route. Hop fermé au premier tiers pour ne plus y revenir.

C'est un ensemble de textes disparates, des extraits de voyages, de vie de voyageurs, des individus comme vous ou moi, des tranches plus ou moins fines de vie. Sous le nom de pérégrins, qui sous l'empire romain sont des hommes libres non détenteurs de la nationalité romaine, ce sont des quidams, des personnages qui se perdent, cherchent, se cherchent, errent dans les hangars des aéroports. Je n'ai ressenti aucun intérêt à cette lecture. Rien. si en fait, par moments des portraits amusants ou inquiétants lorsque l'auteur s'achemine vers des récits imaginaires (la disparition sur une île) mais c'est immédiatement contrebalancé par le retour au prosaïsme des descriptions des chaînes télé dans les hôtels ou les échanges avec un autre voyageur...

Bref, cela faisait une éternité que je n'avais fini un ouvrage. C'est dire. Peut-être aurais-je dû persévérer. Je ne le saurai jamais, à moins qu'une bonne âme l'ai lu et me dise que tout cet assemblage prenait un sens narratif vers la fin et n'était pas qu'une apposition d'ambiances.

Je crois qu'à moins d'une prescription par quelqu'un, c'en est fini pour moi de Tokarczuk.