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C'es Claire qui lit la littérature anglaise. Et plus particulièrement celle du début du siècle: Les soeurs Mitford en font partie. J'ai entre autre lu Charivari, je crois.

Ici, rien de romanesque. Nancy Mitofrd est tombée amoureuse de la France. Comme le dit si bien le préfacier (Jean-Noël Liaut) "La France, son histoire et sa culture, son aristocratie et ses châteaux, mais aussi ses paysans et ses coureurs cyclistes, furent désormais parés de tous les prestiges"

Et de sa langue pétillante, et de son regard distancié, Nancy Mitford nous offre des chroniques sur la France des années 50 et 60. Sur une certaine France dirons-nous, celle du Paris littéraire, des salons, de la culture, de la place de Vosges, de la culture française, de la mode.

Ce qui est charmant, c'est ce parti-pris à la fois amoureux et légèrement moqueur que Nancy Mitford, sorte d'ethnologue toute en subjectivité.

Elle évoque Gide et Montherlant, mai 68, l'Académie Française. Elle compare les cultures et sait au milieu de tout cela (grâce en soit rendue à l'argent dont elle semble disposer) garder une dignité détachée tout en chroniquant une certaine France faite de privilèges et de futilités élégantes car Nancy Mitford est tout sauf sérieuse.

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A propos de Colette (aujourd'hui, on tenterait de l'enrôler dans une complainte victimaire)