• "Projet"

    Projet, c'est ce terme de novl'langue qui a fait son apparition dans de nombreux domaiines il y a maintenant une bonne vingtaine d'année: chef de projet dans le secteur privé le terme a fini par se dépooyer dans l'administration: projet individualisé, projet de classe, projet d'école, d'établissement, projet personnalisé, projet de vie dans les EHPAD (et j'en oublie)
    Mot creux censé contenir ce qui est nécessaire à l'anticipation d'un futur organisationnel.
    Si le terme est beau, s'il signifie anticipation et ambition, à être trop utilisé, il perd son sens et n'est bien souvent que vide et souffle puissant dans la plaine.
    Le "projet" est la farce administrative qui est imposée afin de contrôler les pratiques, on parle de projet pour l'ambition pour un élève, on parle de projet pour une organisation, on parle de projet pour tout et n'importe quoi.
    Le projet doit être mis en place selon des grilles strictes selon le fameux triptyque évaluation/objectifs/moyens.
    Le projet est contrôle des acteurs.
    Le projet est déshérence des politiques quel que soit leur niveau.
    Le projet sous couvert d'objectivisation est une segmentation des individus, de leur professionalisation qui les rend prisonniers d'une écriture standardisée de la vie.
    Le projet est au service des forces de contrôle au détriment des acteurs.

    Si d'ailleurs "parce que c'est mon projet", l'un des noms pour le futur contrat de travail qui flexibilisera (....) l'emploi (des personnes en fait) sera peut-être "le contrat de projet"...

    Le projet est de ces mots creux, caméléon qui de par leur apparente modernité, assujetit l'être humain à sa propre administration.


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  • 1999
    Dernier livre de Le Goff que je lis avant longtemps.
    Celui-là m'avait interpellé car il promettait de comparer le management et l'école.
    En gros, Jean-Pierre Le Goff met sur le même plan la pénétration dans le monde de l'entreprise et de l'école de l'évaluation des compétences. Celles-ci dans l'entreprise déhsumanisent l'employé, le travailleur en le rendant responsable, via une sorte d''auto analyse de capacité de ses propres erreurs, manquements, incompétences pouvant le rendre complice de son propre licenciement.
    De l'aute côté, l'école (que je connais un peu) met en place les livrets de compétences, découpant les savoirs, les connaissances en de multiples items.au détriment du contenu, de la culture et de l'humain.
    D'après Le Goff, une des origines de cet individualisme imposé (management et enseignement) est mai 68 qui s'est rendu complice (Le Goff fait référence à "Nous sommes en Marche, Manifeste d'action Censier", mai 68) du libéralisme économique qui s'est fait le partenaire opportuniste de la quête individualiste de toute une génération. La gauche de 1983 (dite "moderniste") devenant le passeur de ces deux idéologies qui ont su se trouver. Idéologies qui à force d'être ramenées sur tous les fronts apparaissent comme naturelles.
    Je ne sais pas pas si Le Goff a raison quant aux origines de cette philosophie individualiste qui permet aux grands de ce monde de s'en mettre plein les poches sous couvert de répondre à l'individu-travailleur (qui ne peut alors être de fait classe-travailleur), néanmoins je partage certains de ses points de vue concernant une nécessaire reconquête du sens de l'école et du travail, sens qui se fera au détriment de la marche forcée vers le vide.


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  • Pont bordelais


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  • quatre

    4 mots:

    • vers 3 heures
    • la fenêtre
    • tyranosaure
    • j'ai souffert

     

    Ce devait être un des premiers exercices proposé à mes élèves. 

    C'est suite à cette histoire qu'un des mes propres enfants a tant voulu que j'écrive un nouveau texte avec un tyranosaure cette fois-ci vivant.

    Hier soir, je me suis couché éreinté. J'ai fait un match de foot terrible! Il faisait très chaud. J'ai bien du boire deux litres d'eau. je me suis effondré sur mon oreiller, 

    Quand, vers les 3 heures du matin, une énorme envie d'aller aux toilettes se fit sentir. C'était vraiement pressé. Je me suis alors assis au bord de mon lit pour mettre mes chaussons. Mais dans le noir, je ne les ai pas trouvés même en cherchant un peu en dessous. Alors que je cherchais un peu à quarte pattes, je me suis relevé brusquement (j'avais oublié que j'avais ouvert la fenêtre à cause de la chaleur) je me suis cogné brutalement le crane. J'ai crié comme pas possible. Je me frottai l tête en cherchant à sortir de ma chambre lorsque j'ai marché sur un objet pointu. Je me le suis carrément enfoncé dans le pied. J'ai encore hurlé de douleur. De rage, jai shooté dans l'objet qui, je l'imagine (car il faisait noir), a rebondi contre le mur et est venu se planter dans mon oeil. C'est en mettant ma main à mon visage que je me suis rendu compte que l'objet en question était le tyranosaure en plastique de mon petit frère.. Même en plastique, les tyranosaures sont redoutables.

    J'ai tatonné ensuite, les mains en avant, pour sortir de ma chambre et je me suis dirigé vers la porte. Je l'ignorais, elle était encore ouverte et mes mains positionnées en avant sont passées de chaque côté et je me suis pris la care contre le front. J'ai encore hurlé. Le temps de reprendre mes esprits, j'ai trouvé la poignée. C'est en ouvrant complètement la porte que de l'autre côté mon père m'a crié desssus

    "Non mais tu n'as pas bientôt fini de hurler en pleine nuit?" 

    Comme j'étais juste devant lui j'ai eu des sifflements dans les oreilles.

    -"Je voulais juste aller aux toilettes" ai-je répondu.

    -"C'est pas une raison pour crier m'a-t-il répondu énervé. Il était tellement hors de lui qu'il m'a ordonné de me recoucher. Je n'ai rien osé répondre.

    Maintenant, je suis dans mon lit. Il est 3h04 à mon réveil, il fait nuit noire, j'ai mal à l'oeil, au pied, au front, j'ai les oreilles qui sifflent, j'ai toujours envie d'aller aux toilettes et je n'ose pas me lever.

     


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  •  

    Très imparfait (beaucoup d'incohérences entre autres),ce texte me suit depuis pas mal de temps. Un personnage seul dans une situation improbable. Très remanié.

     

     

     

    Point de fuite

     

     

     

     

     

    Je ne sais toujours pas comment j'étais arrivé là mais j'y étais. C'était plat, très plat, blanc et où que je regardasse c'était plat et blanc. Une différence de teinte entre le ciel et  le sol me permettait juste de distinguer l'horizon. Et il était loin.

     Longtemps, je suis resté à regarder devant moi ou en l'air, les pieds plantés au sol, à attendre je ne sais quoi, un mouvement ou bien un bruit. Mais i n'y avait rien en périphérie de mes sens. Les seules choses que j'entendais étaient ma respiration, mes mouvements de pied et parfois le battement de mon coeur.

                Après avoir attendu, regardé partout, avoir marché quelques temps, je me suis mis à crier ; appelant quelqu’un, hurlant de simples sons de gauche à droite espérant une réponse ou un bruit en retour. 

                Rien ni personne ne me répondit. Pas même l'écho. Le son semblait se perdre avec l'horizon. Et j'avais beau regarder autour de moi, il était le même: droit. Il m'entourait  Je me sentais comme perdu au milieu d’un océan immobile. Cependant une sourde inquiétude me rongeait: malgré l'extrême clarté qui m'entourait,  je me sentais enfermé dans une pièce noire sans aucun point de repère. Le sol était opaque, blanc, blanc crème. Il y avait une légère différence entre le ciel et le sol mais j'avais du mal à distinguer lequel des deux était le plus foncé ou le plus clair. Le sol, sous mes pieds s'étendait aussi loin que je pouvais voir, même lorsque je sautais pour essayer de distinguer plus loin. Il n'y avait rien à voir que le sol, le ciel et mon corps: mes mains, mes pieds qui me semblaient étrangers ici.

                 Comme personne ne me répondit, je m’assis attendant que quelque chose se passe, qu'un événement se produise. J'étais assis en tailleur et je me concentrais sur la ligne d'horizon mais rien ne semblait venir, ni caravane, ni vol d'oiseau. Cette position  me permettait de pouvoir tourner sur moi-même sans grand effort afin d'observer ce qu'il y avait derrière moi ou plutôt ce qu'il n'y avait pas. Las d'attendre et mes genoux s'engourdissant j'ai étiré mes jambes sous moi, les ai allongées et posé mes mains derrière ma nuque fixant e qu'il y avait au-dessus de moi. N'ayant pas d'autre concept à me mettre sur la langue, je l'ai appelé le ciel. (Les poissons conçoivent-ils la surface de l'eau comme le ciel?)

     Je me suis retourné essayant de faire disparaître les fourmillements que j'avais dans les jambes. Et je me suis vautré sur le sol, mes mains sous le menton, attendant de voir quelque chose de différent au loin. Mon regard tentait de se faire plus perçant tenant de se concentrer sur un point fixe. Mais même ainsi rien ne se produisit, rien ne changea, les quelques mouvements que je crus voir n'était me semble-t-il que le fruit de mon imagination.

                 Je me suis relevé et me suis étiré, les mains sur les hanches. J’avais moi-même ce sentiment d’immuabilité que dégageait le lieu : je ne ressentais ni faim, ni soif et malgré l’attente que j’avais organisée, le sommeil ne semblait pas vouloir venir.

     

    C'est à ce moment que je me suis effondré, me suis mis à sangloter cherchant à me réfugier au plus profond de moi-même, me protéger des alentours en me recroquevillant au maximum. Après un temps incertain abandonné en moi, je me suis relevé et je me suis essuyé les joues avec ma manche et j'ai de nouveau regardé tout autour de moi. Ma crise n'avait rien provoqué. J'étais toujours là au milieu de nulle part.

     

                J'ai cru dormir trois fois, fatigué de ma vigie ou lassé du silence, alternant avec les regards avides sur l'horizon et les crises de larmes. Je ne sais pas combien de temps je suis resté au même endroit. Rien, rien ne changeait si ce n'étaient mes états d'âme. Je me suis encre enfoncé en moi et j'ai tenté de m'y enfoncer au maximum. Cela n'a pas fonctionné. D'ennui je me suis relevé. J'ai cru dormir trois fois, mais il me semble que c'était juste des moments d'abandon.

     

     

                  Tout droit me semblait la meilleure solution et a seule solution. Comme rien ne distinguait tel ou tel point. Comme tout était effroyablement pareil, j'ai fermé les yeux, tourné sur moi-même jusqu'à avoir le tournis. Et lorsque je me suis arrêté, le temps de reprendre mes esprits, j'ai retiré mon pull que j'ai posé par terre, j'ai regardé droit devant moi et je me suis mis à marcher.

     

     

     

                Je marchais, tentant d'aller le plus droit possible. Au début j’ai pris mon pull comme repère et je vérifiais souvent qu'il se trouvait bien dans mon dos. Où que j'alla, il ne pouvait que se trouver dans mon dos. Lorsqu'il a disparu derrière moi j'ai couru en arrière pour vérifier qu'il était bien là. Effectivement en quelques pas j’ai pu distinguer la bosse qu'il formait à l'horizon. Cette dune au loin m'a redonné du baume au cœur.  J'ai refait demi-tour et j'ai continué à marcher.

     

                J'évitais de me poser des questions qui de toutes les manières ne m'auraient pas apporté de réponses. Je marchais tachant de fixer un point imaginaire tout au loin et de m'y fixer. De temps en temps j'avais l'impression de voir ce point sous mes pieds lorsque je l'avais rejoint alors je le reprenais et le lançais du regard comme un hameçon sur l'horizon. Et de tirer pour l'atteindre de nouveau pour l'amener à moi, pour le rejoindre. C'est toujours lorsque j'arrivais à un point que je laissais parler ma fatigue et que je m'allongeais sur le sol. Toutefois avant de m'allonger, je fixais un nouveau point droit devant moi dans la continuité de ma trajectoire, je délaçais une de mes chaussures, sa pointe et ses lacets dans la direction du point qu'il faudra reprendre le lendemain. Cette chaussure, je la plaçais toujours loin de moi, de peur de la bouger pendant mon sommeil.

     

                Au bout d'un certain temps, je n'ai plus compté mes haltes, mes sommes, mes crises. Tout était rentré dans une vague routine. Je marchais, je m'arrêtais pour dormir, je regardais et rien n'avait changé. J'avais eu peur des mirages, que je puisse m'imaginer voir des choses à l'horizon. Mais je n'ai même pas eu cette chance: voir quelque chose qui change fusse-t-elle imaginaire. Toujours ce faible contraste entre le sol et le ciel, mes mains, mes paumes, mes pieds et c'est tout. De temps en temps j'abandonnais un vêtement, malheureusement je n'avais rien dans les poches. J'étais maintenant en caleçon et chaussettes, tenant mes chaussures à la main.

    Jamais je n'ai retrouvé un de mes vêtements au cours de ma marche. Je ne devais donc pas tourner en rond.

    J'ai fini par échafauder des théories. Tout d'abord, je n'étais pas à l'intérieur d'une sphère. A l'intérieur d'une sphère, il n'y aurait pas d'horizon. Par contre je pouvais être sur une sphère à l'intérieur d'une plus grande.

     

     

     

                J'ai eu aussi le sentiment d'être suivi, que quelqu'un me suivait. Je tournais alors la tête ma chaussure toujours pointée devant moi pour tenter de le surprendre. Mais rien n'y faisait. Il me collait et glissait pour se retrouver de l'autre côté. Que je me retourne de nouveau et il repassait dans mon dos. J'essayais alors de me déhancher, de me désarticuler toujours le pied pointé devant moi afin de le voir mais rien n'y faisait, il était trop rapide. J'essayais alors de lui parler pour l'amadouer puis je l'injuriais parce qu'il ne me répondait pas. Par moments je sentais même son haleine sur ma nuque mais le temps de tourner la tête et il me soufflait devant. Je me mis alors à lui faire la conversation pour le séduire, et peut-être aussi pour me passer le temps. Je pensais finalement qu’il était là pour me tuer. Mais rien n’y fit. Après avoir eu peur, à me retourner violement  chaque fois que je le sentais prêt à frapper, essayant de le toucher avant qu’il ne me touche, j’en vins à espérer qu’il passât à l’acte, je jouissais intérieurement de me sentir assommé, de recevoir le coup final à tout cela.

     

                La nuit aussi je l’espérais. Je m’endormais facilement au bout d’un certain temps ; C’était encore mieux : mourir dans mon sommeil. Et pourtant je faisais toujours le coup de la chaussure mais cette fois j’ôtais les deux, une que je mettais à distance et l’autre dans la même direction mais contre moi. Si je ne connaissais pas les intentions meurtrières de mon ami, je ne connaissais pas non plus s’il avait un but terroriste, me faire dévier de ma route. Et ça je n’aurais pu le supporter. Je ne devais pas quitter mon but, rien ni personne ne devait m’en faire changer, ni homme, ni rêve, ni maladresse. Je ne pensais pas que mon point était forcément le bon. Mais je l’avais choisi, c’était le mien. De toutes les manières je le voyais ce point, je le matérialisais. J’aurai joué à colin-maillard, que je l’aurai retrouvé ce point, ivre de tournis.

     

     

     

                Et puis il a disparu, à un réveil. Je ne le sentais plus. Où que je regardais le blanc, toujours le blanc mais seulement le blanc. Plus personne autour de moi. Je devrais donc trouver autre chose pour m’occuper.

     

                Et finalement j’ai joué à colin-maillard. Je m’imaginais que cela aurait pu être drôle de me perdre. Le matin lorsque je me réveillais je fermais les yeux, je tournais sur moi-même et m’arrêtais regardant droit devant moi mais j’étais programmé pour ce point. Cela faisait tant de temps que je le suivais. Je finissais toujours par le retrouver.  A croire que c’est lui qui me retrouvait, cet invisible. Je ne pouvais m’en écarter. Je ne pouvais le suivre, j’étais sa chose. Alors j’ai continué à le suivre. J’ai pensé quelques temps plus tard que ce n’était pas moi qui suivais le point mais que c’était lui qui me précédait. Doué d’intention il restait toujours à la même distance de moi. Que je courre, que je m’arrête, que je rampe, l’horizon restait toujours à l’horizon. L’expérience m’avait apprise l’immobilité ne m’apportait rien. Alors je continuais à marcher.

     

     

     

                A un réveil l’horizon avait changé, dans la direction de ma chaussure, la ligne entre le ciel et le sol était plus sombre. J’ai cru que comme Robinson Crusoé j’avais retrouvé mes traces, mon pull. Mais non en fait c’est tout autour de moi que ça avait changé, la ligne qui m’entourait était effectivement plus sombre et me semblait-il plus large. Alors je me suis mis à courir après avoir remis mes chaussures. Et ça bougeait : plus je m’avançais et plus ça changeait. Mais le plus surprenant c’est que tout autour de moi l’horizon bougeait dans les mêmes proportions, il me semblait que j’arrivais encore à le distinguer. Mais je ne savais plus si c’était l’habitude ou bien s’il y avait une différence de teinte. Plus j’avançais et plus la limite sombre avec le ciel et le sol semblait s’agrandir. C’était comme un anneau noir qui m’entourait. J’étais au centre d’un cercle blanc qui s’en allait en diminuant rattrapé de tous les côtés par un ruban, noir comme le néant. Je restais alors longtemps sans bouger ne sachant que faire, craignant ce qui allait arriver mais en en ignorant tout. Ne pouvant faire autre chose, j’ai continué à avancer. Le cercle noir s’agrandissait de plus en plus au fur et à mesure de ma marche. Mon point était on ne peut plus flou je ne savais où réellement le chercher. La direction je l’avais, mais je ne savais si je devais le trouver à ce nouvel horizon noir ou à la limite entre le blanc et le noir. Et j’ai continué à mon rythme marchant, dormant une chaussure défaite.

     

                Et puis c’est arrivé. A ce réveil je savais que j’y serais, à la frontière. Rempli d’angoisse et d’espoir j’ai marché sans rien changer à mes habitudes : fixer la direction et aller tout droit. Dorénavant je voyais vraiment bien ce cercle dans lequel j’évoluais et dont je semblais être le centre. Plus j’avançais et plus sa disparition était rapide.

     

     

     

                Maintenant je suis arrêté. Après avoir fait des petits pas le cercle blanc a désormais la taille de mes pieds et tout autour de moi le noir, si ce n’est à ma verticale ; un point blanc dans le ciel au milieu d’une nuit sans lumière. Je ne sais pas vraiment ce qu’est ce noir mais ça n’a pas d’importance. Encore un pas et le sol blanc va définitivement disparaître. Encore un pas et mon pied touchera autre chose. Peut-être qu’il n’y a pas de sol. Peut-être que bien plus tard le noir fera place au blanc, comme ça indéfiniment. Je n’avais rien d’autre à faire alors j’ai continué à marcher.

     


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